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7 Messages de Ivy Sheppard |
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Forum : Commerces Sujet : [Coral Gables] Magasin Biglots Posté Le 26/01/2015 à 18:44:38 Je tiquais en entendant la réponse - ou plus exactement les multiples questions - de l'autre tête de con. Qui était donc cet autre qui semblait visiblement en avoir après le même Diego que moi ? Mystère... Mystère que j'allais tenter d'élucider tant qu'à faire, puisque ce jeune dealer du dimanche ne semblait pas très à l'aise face aux gens du milieu, le vrai milieu. J'hésitais cependant entre jouer la carte de la compréhension et celle de la menace, même si mon physique maigrelet avait tendance à forcer quelque peu mon choix dans ce domaine. Je fronçais les sourcils et le fixais d'un air très sévère, le visage que j'adoptais généralement lorsque l'on venait d'atteindre les limites de ma patience. Aussi je lui répondis à mi-voix d'un ton beaucoup plus dur qu'il ne l'avait été jusqu'à présent. "Ecoute minot... Ce que je veux à Diego, ou les gens avec qui je bosse, ça ne te concerne pas d'accord ? Maintenant, tout ce que je te demande, c'est où et quand as-tu vu Diego pour la dernière fois ? Réponds-moi et je te foutrais la paix une bonne fois pour toute..." |
Forum : Commerces Sujet : [Coral Gables] Magasin Biglots Posté Le 20/01/2015 à 20:24:47 Je ne quittais pas ma "proie" du regard en attendant le bus ; lequel finit par arriver pour finalement se stopper devant notre arrêt. Je laissais le jeune homme monter à bord, aidant - à mon grand étonnement - la petite vieille à franchir le palier du véhicule avant d'aller s'installer sur la banquette arrière, tout au fond du corridor. Je lâchais un petit soupir en constatant que je n'arriverais pas à le prendre par surprise depuis un siège situé derrière le sien, et donc n'avait d'autre choix que d'y aller de front. *Tant pis pour la discrétion ma vieille...* maugréai-je intérieurement en progressant dans sa direction, m'agrippant aux barres verticales pour évier que les variations de vitesse et autres changements de files du bus ne m'envoie valdinguer contre les vitres ou sur les autres passagers. Parvenue à sa hauteur, je posais mes sacs sur le couple de sièges libres juste avant la dernière rangée de fauteuils puis me penchais vers lui, lorgnant furtivement sur l'écran de son smartphone avant de lui adresser la parole en le fixant de mes noisettes déterminées. "Excuse-moi... T'aurais pas une clope ? J'suis un peu restée sur ta fin..." |
Forum : Commerces Sujet : [Coral Gables] Magasin Biglots Posté Le 18/01/2015 à 17:52:35
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Forum : Hors Jeu Sujet : Ralentissements de rythme de jeu Posté Le 18/01/2015 à 17:52:07 Bonjour, Etant en pleine période de bourre professionnelle (soldes d'hiver obligent) ; je viens signaler un fort ralentissement d'activité jusqu'aux environs du 20 Février. (présence fluctuantes certains soirs et samedis, normalement présents les dimanches.) JD Ivy. |
Forum : Commerces Sujet : [Coral Gables] Magasin Biglots Posté Le 10/01/2015 à 15:50:06 Je reculais d'un pas dans un réflexe lorsque je vis le mégot de ce jeune trou du cul filer droit sur mes vêtements, poussant un "hey !" d'exclamation fortement contrarié avant de le voir prendre la fuite sous mes yeux. Je poussais un long soupir en levant les yeux aux ciel tandis que sa silhouette disparaissait à l'angle de la rue de l'autre côté de la venelle, puis secouais lentement la tête. Je ne m'attendais quand même pas à ce qu'il prenne la fuite pour si peu... |
Forum : Commerces Sujet : [Coral Gables] Magasin Biglots Posté Le 23/12/2014 à 21:50:22 Je plissais les paupières en dévisageant le jeune homme, qui sembla se détendre légèrement, allumant sa clope et adoptant une posture bien plus décontractée en s'adossant au mur. Je l'observais silencieusement, conservant un certain retrait vis-à-vis de lui alors qu'il soufflait les volutes de fumée de sa première bouffée de nicotine droit devant lui. "Diego ? L’est pas là. J’vends la même came, qu’est-ce qu’il te faut ?" J'esquissais un maigre sourire en coin en soutenant le regard sombre du jeune dealer, arquant un sourcil presque moqueur. Ainsi donc ce jeune trou du cul me prenait pour une simple cliente accroc à la merde qu'il revendait sous le manteau ? Je m'amusais presque à l'avance de voir qu'elle serait sa réaction lorsque j'attaquerais le vif du sujet. Il perdrait sûrement un peu de sa contenance et reconsidérerait probablement son jugement à mon égard. "Il me faut du fric," lui répondis-je d'un ton toujours aussi affirmatif, laissant planer quelques secondes de silence entre nous avant de poursuivre et préciser. "Diego a quelques dettes à honorer auprès de mon 'employeur'..." J'appuyais ce dernier mot en mimant des guillemets avec les doigts de ma main libre, faisant un pas plus en avant vers le jeune afro-américain. "Visiblement, tu le connais. Donc j'attends de toi que tu m'indiques gentiment où le trouver ; à moins bien sûr que tu ne souhaites solder ses dettes à sa place ?" lui lançai d'un ton volontairement très suggestif. |
Forum : Commerces Sujet : [Coral Gables] Magasin Biglots Posté Le 22/12/2014 à 19:39:15 Mon sac de courses en papier kraft en main, je remontais la devanture du Biglots en lorgnant sans enthousiasme sur les affiches promotionnelles constellant les nombreuses vitrines du magasin, marchant à une allure soutenue comme tout individu un temps soit peu pressé d'en finir avec ses achats de Noël. Mais mon esprit ne visualisait en réalité que la venelle où j'espérais bien trouver ce cher Diego, que je finis par apercevoir après avoir parcouru une trentaine de mètres en longeant le magasin. Celle-ci s'enfonçait au cœur du complexe de bâtiments ceignant la rue, offrant à la fois une fréquentation acceptable et une relative tranquillité aux dealers du coin pour mener à bien leurs petits business. Sans hésitation, je m'engageais dans la venelle, devinant dans la légère pénombre une silhouette aux occupations toutes bucoliques, même si je savais désormais d'expérience que les types du genre de Diego étaient à l'affût du moindre élément suspect. Cependant, plus je m'approchais et plus la silhouette se dessinait clairement à mes prunelles, jusqu'à ce que je puisse constater avec certitude que cette silhouette n'était pas celle de Diego. Fronçant légèrement les sourcils - je n'aimais pas vraiment que les choses sortent de l'ordinaire avec mes petites affaires - j'inspectais le jeune homme des pieds à la tête. Afro-américain, la vingtaine, pas vraiment la tête du type du milieu ; mais l'habit n'a jamais fait le moine. "Ouais, qu’est-ce tu veux ?" me demanda-t-il en faisant mine de jouer les durs. J'arquai un sourcil plutôt interrogateur en le dévisageant, puis soutint son regard sans me démonter, caressant l'intérieur de ma joue de ma langue avant de la faire claquer contre mon palais. "Je cherche Diego, le type qui est censé être à ta place," lui dis-je d'un ton assez sec, et suffisamment appuyé pour espérer qu'il ne me prenne pas pour une couillonne en me rétorquant un "connais pas" qui entamerait sévèrement ma patience très restreinte. |
Forum : Commerces Sujet : [Coral Gables] Magasin Biglots Posté Le 18/12/2014 à 20:15:43 Cela faisait maintenant pas loin d'une bonne heure que je maraudais dans les rayons aux gondoles surchargées de babioles en tout genre, où fleurissaient quantité de Père Noël, boules, guirlandes et autres décorations de Noël à l'approche des fêtes de fins d'années, circonstances commerciales obligent. En ce qui me concernait, je suivais le troupeau en remplissant mon panier en plastique de cadeaux à emballer durant le week-end, histoire de satisfaire mes divers amis, et ma fille en premier lieu. J'en profitais également pour acheter quelques fournitures matérielles bon marché qui me permettait de faire tourner mon réseau de contact. De petites babioles anodines à disposer intelligemment dans les rues, des étiquettes autocollantes de couleurs, une bombe de peinture en spray carmin, des bougies à faire fondre... Mais quant à savoir pourquoi je réalisais mes achats si loin de mon domicile, c'était avant tout pour un motif "sous-professionnel" comme j'aimais à le dire dès qu'il s'agissait d'entrer en contact avec mes indics de la rue. Et aujourd'hui, je comptais bien trouver mon petit Diego pour lui rappeler qu'il avait une petite dette à me régler... Mais l'heure était venue de passer à la caisse. Je m'alignais bien sagement derrière la file la plus courte que je puisse trouver et commençais à prendre mon mal en patience, jetant de temps à autre des regards curieux sur l'état d'avancement de la queue, lâchant quelques soupirs d'impatience et d'exaspération lorsque celle-ci se trouvait bloquée trop longtemps. *Et voilà... Encore une vieille qui fait chier le monde à chercher sa monnaie,* grommelai-je intérieurement en dandinant sur place, jusqu'à ce qu'enfin arrive mon tour. Je vidais le contenu de mon panier sur le tapis roulant, puis gratifiais la caissière d'un bonjour neutre et poli, remplissant mon sac-cabas au rythme des "bips" de sa caisse faisant gonfler ma facture ; jusqu'à ce qu'enfin elle m'annonce le montant total que je réglais en espèces. Un "au revoir et passez de bonnes fêtes" plus tard, je me retrouvais sur le trottoir au-devant de la double porte coulissante de Biglots. Il était temps d'aller trouver Diego à son poste et réclamer mon dû. |
Forum : Archives Sujet : Miami - Freelancer - Ivy Sheppard Posté Le 30/11/2014 à 19:19:29 Ivy SheppardInformations VitalesNom & Prénom : Ivy SheppardDate de naissance : 14/12/1985 Age : 28 ans Lieu de naissance : La Nouvelle-Orléans, Lousiane Situation familiale : Célibataire, mère d'une fille de douze ans (Jane Sheppard). ApparenceTaille : 162 cmPoids : 53 kg Cheveux : Noir Yeux : Noirs Signes particuliers : Une carrure frêle qui dissimule un très fort caractère. Présente de légères cicatrices de coups sur le visage et les avants-bras. Etudes et OccupationFormation :Etudes : 2002 : High School Degree - spécialité Arts Visuels ; New Orleans Center for Creative Arts - New-Orleans. 2006 : BFA en Arts Digitaux ; Louisiana State University - Baton-Rouge. Vie professionnelle : Août 2002 - Juillet 2006 : Serveuse et barmaid en parallèle à ses études de second cycle. (Baton-Rouge) Septembre 2006 - Décembre 2006 : Stagiaire en entreprise de design. (Baton-Rouge) Janvier 2007 - Mars 2008 : Barmaid (Baton-Rouge) Juin 2008 - Avril 2010 : Serveuse et Barmaid (Miami) 23 Avril 2010 : Première réalisation de faux-papiers Mai 2010 - Actuellement : Serveuse et Barmaid, Faussaire, Indic' (Miami) Langues : Anglais (maternelle) Français (usuel) Votre Voie : Freelancer Grade de début : Grade 3 Expertise : Fabrication de faux papiers Description de l'expertise : Ivy a toujours eu un don particulier pour le dessin, le design et les arts graphiques, sur n'importe quel support depuis sa plus tendre enfance. C'est donc tout naturellement qu'elle s'est orientée vers des études de designer. Mais les aléas de son existence ne lui ayant pas permis de percer dans ce domaine de manière légale, elle a sauté sur l'occasion qui se présentait à elle de réaliser de faux-papiers pour le compte d'individus peu scrupuleux. Historique et ComportementHistoire : Gamine : Ivy a eu une enfance tout à fait normale, sans réellement connaître de grands traumatismes. Fille unique d'un couple modeste, entre un père mécanicien automobile et une mère aide-soignante au sein de l'East Jefferson General, elle a grandi au sein d'un environnement modeste comme la grande majorité de ses camarades de classe, sans rien connaître des excès d'une vie emplie de richesses et de futilités, ni les difficultés et les rejets de la pauvreté. Enfant très sociable et plutôt agréable, elle n'en restait pas moins plutôt naïve et avait plutôt tendance à voir le bien plutôt que le mal chez les autres, et dans la majorité des situations qui se présentaient à elle. De nature étourdie, on la qualifiait souvent de rêveuse et de tête en l'air, un trait de caractère que l'on raccordait souvent à sa passion pour le dessin, la peinture et les arts graphiques dans leur globalité. Elle pouvait rester de longues heures murées dans le silence à contempler le paysage urbain qui s'offrait à sa fenêtre, transcrivant à l'encre ou au fusain de petites tranches de vies quotidiennes de son voisinage ; ou encore à rester songeuse devant un paysage, un bâtiment aux lignes architecturales un peu plus excentriques que la normale, ou même des tags ornant les murs des immeubles ou des piles de ponts. Là où la majorité des gens ne voyait que des lieux et des objets, elle préférait y voir des perspectives, de la grâce ou des nuances de couleurs ; et sut dès lors qu'elle en ferait son travail plus tard, d'une manière ou d'une autre. Ses résultats scolaires se voulaient moyens, qu'il s'agisse des langues, de l'arithmétique ou de l'histoire. En dehors de la géométrie et des arts plastiques, les enseignements de base ne l'intéressaient guère et ne trouvaient que peu d'intérêt et de crédit à son regard. Cette situation ne manquait d'ailleurs pas d'inquiéter ses parents, qui ne manquaient pourtant pas de s'enthousiasmer du talent évident de leur fille en matière d'art graphique, mais qui n'offrait pas vraiment de perspectives de carrière. Ces derniers ont toujours nourri une certaine dichotomie entre les aspirations de leur fille et les leurs pour son avenir. Adolescente : Avec l'avènement de la puberté, le caractère d'Ivy commença à évoluer et à s'affirmer de façon plus violente à mesure que ses aspirations scolaires puis professionnelles s'éloignaient toujours un peu plus des souhaits de ses parents. Et pour refléter parfaitement le différend, le fossé entre les résultats scolaires des matières générales et les matières artistiques se fit bien plus béant, au point que ses professeurs qualifièrent sa situation d'échec scolaire. Ivy excellait en art - et recevait par ailleurs tout le soutien de ses professeurs d'arts plastiques - alors qu'elle se faisait littéralement démonter par les autres enseignants. Ses parents firent preuve de beaucoup plus de sévérité à son égard, la matraquant de punitions et de privations pour espérer la ramener dans le droit chemin qu'ils avaient dessiné pour elle et son avenir ; ne faisant qu'aggraver la distance et les conflits avec leur fille. Ivy commença donc à sécher les cours, faire le mur du domicile familial pour aller s'amuser avec ses amis ou encore aller s'isoler sur les rives du lac Pontchartrain pour laisser libre cours à son imagination et son talent. Elle devint beaucoup plus farouche au fil des mois, puis des années, puis commença à se faire embarquer par ses potes dans d'aventureuses conneries d'adolescents : alcool, clopes, nuits blanches, haschisch, petits larcins, conduire de vieilles épaves le dimanche au boulot de son père... Jusqu'à la pire de toutes, qui allait marquer un tournant définitif, tant pour sa vie que pour son caractère. Mère : A seize ans, après avoir franchi le dernier pilier des interdits parentaux à plusieurs reprises, Ivy se retrouva enceinte alors qu'elle attaquait sa dernière année d'études au sein du New Orleans Center for Creative Arts. Pour ses parents comme pour elle, ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Refusant l'avortement - qui revenait à commettre un meurtre à ses yeux - elle dut se résoudre à arrêter toutes les conneries pour se concentrer aussi bien sur son avenir que sur celui de l'enfant à naître, d'autant que le père de l'enfant avait quant à lui fui toutes les responsabilités de son acte. Si les premières semaines de dissension avec sa famille l'obligea à vivre chez les parents de son meilleur ami de l'époque, plus ouverts d'esprit et moins prompts aux jugements et aux reproches moraux ; la situation finit par se tasser au fur et à mesure que le ventre de la demoiselle s'arrondissait. Ayant désormais une aspiration supérieure au simple fait de faire de son art son métier et celui d'emmerder ses parents, la future maman se remit assidûment à la tâche et se replongea corps et âme dans ses études, pour finalement obtenir son diplôme d'éducation générale avec des notes somme toute convenables, ses excellents résultat en art lui permettant de combler ses lacunes dans les autres matières et lui ouvrant les portes de l'Université d'Etat, sans aucune chance d'obtenir la moindre bourse cependant. La petite Jane Sheppard vit le jour le 12 Juillet 2002. Les parents d'Ivy en assumèrent la garde alors que cette dernière prenait ses quartiers dans le campus universitaire de la LSU et se dégotait un petit job en parallèle dans un bar du centre-ville pour fournir à ses parents une aide financière pour la garde de sa fille. La jeune femme avait appris les sens des mots maturité et responsabilité en moins d'un an, son ventre arrondi l'ayant poussé à faire le grand saut entre le monde adolescent et le monde adulte. Elle s'investit à deux-cents pour-cent dans ses études et son boulot d'étudiante pour pouvoir récupérer au plus tôt l'entière garde de sa fille et assumer pleinement ses responsabilités de mère. Chose que ses parents refusèrent de lui accorder tant qu'elle n'aurait pas son diplôme en poche. Adulte : En Juillet 2006, son BFA enfin en poche et obtenu avec mention, Ivy récupèra enfin sa fille et se lança sur le marché du travail, multipliant CV et entretiens auprès des entreprises de design de la région, ne parvenant au final qu'à se dégoter un petit stage mal rémunéré de quelques mois dans une agence de pub. C'est au sein de cette agence qu'elle fera la connaissance de Peter, un autre stagiaire qui finira par devenir son compagnon. Fin 2006, les deux jeunes gens finirent par s'installer ensemble dans la banlieue de Baton-Rouge, au moment où leurs stages respectifs arrivaient à terme. Une nouvelle période de disette professionnelle commença pour Ivy qui ne parvint pas à trouver un emploi dans son domaine, tout comme Peter, et celle-ci retourna à son premier job, retrouvant avec une triste joie l'établissement et son ancien patron, Andrew McHavoy, plutôt content de la revoir. Une joie qui n'était pas vraiment partagée, mais son boulot de barmaid lui permettait de ramener de quoi vivre et nourrir la petite famille. Peter quant à lui se montra beaucoup moins conciliant avec sa propre vie professionnelle. Il était designer et refusait obstinément de s'abaisser à faire de "basses besognes" dans des bars, des restos ou des supermarchés. Les relations entre les deux jeunes gens se détériorèrent assez rapidement, Peter commençant à sombrer dans la dépression et l'alcoolisme alors qu'Ivy se mettait en quatre pour subvenir au besoin de la famille. Au cours de l'automne 2007, un soir d'Octobre où Peter était une fois de plus bourré, une violente dispute éclata et ce dernier, sous le coup de la colère et de l'alcool, frappa la jeune femme à plusieurs reprises, au visage et aux bras, avant de quitter la baraque. Ivy préféra ne pas porter plainte, voulant éviter un procès et d'inquiéter ses parents et préféra se murer dans le silence, à subir les assauts de son compagnon certains soirs en se convaincant que la situation finirait par se tasser. Peter se résigna finalement à prendre un petit job de laveur de carreaux au cours du mois de Novembre, et cette évolution laissa présager des jours meilleurs pour Ivy et sa fille. Elle crut que les coups et les brimades cesseraient enfin, mais il n'en fut rien en réalité. Le patron d'Ivy avait depuis longtemps deviné la situation de son employée et lui proposa de l'héberger pour quelques temps, elle et sa fille, ainsi que de porter plainte. Partagée entre son amour pour Peter et la crainte de se retrouver dans une situation précaire avec sa fille, Ivy refusa obstinément, prétextant toujours que tout finirait par s'arranger, se répétant ces mots comme un véritable sacerdoce jusqu'à ce que Peter dans un énième accès de colère n'en vienne à lever la main sur la petite Jane, déclenchant un véritable accès de rage chez sa mère qui pour la première fois se refusa à encaisser les coups sans les rendre. Laissant libre cours à toute la colère et la douleur accumulée au cours des derniers mois, Ivy bouscula Peter, puis le frappa à de nombreuses reprises, finissant par tuer le jeune homme, avant de s'effondrer en larmes, éclaboussée du sang de son défunt compagnon. Ce fut Andrew qui la trouva le lendemain après-midi, inquiet de ne pas avoir vu Ivy se présenter à son poste, et prévint la police. La jeune femme fut bien évidemment arrêtée et placée en détention provisoire tandis que la petite Jane fut placée chez ses grands-parents. La jeune mère restera en détention durant trois mois, jusqu'à ce que son procès se tienne en Juin 2008 et que la Justice ne la relaxe du chef d'accusation d'homicide involontaire en invoquant la légitime défense. Andrew, qui avait apporté le témoignage principal ayant conduit à la relaxe d'Ivy au cours du procès, lui proposa de reprendre son poste dans le bar, mais celle-ci refusa, souhaitant quitter Baton-Rouge et refaire sa vie ailleurs, se reconstruire bien loin de la Louisiane. Son ancien patron acquiesça et passa quelques coups de téléphone à sa famille, principalement installée en Floride, bien décidé à aider la jeune femme. Il lui dénicha un poste de barmaid et de serveuse dans un établissement du centre-ville de Miami tenu par un de ses frères, et lui souhaita simplement bonne chance. Miami : Ivy débarqua en Floride moins d'une semaine après sa sortie de prison, avec deux valises et sa fille pour tout bagage. Elle fit la rencontre de Michael McHavoy, le frère aîné d'Andrew et commença à bosser dans le bar qui se voulait bien plus huppé que l'établissement où elle avait l'habitude de servir. Le salaire y était aussi légèrement plus conséquent et les pourboires plus importants, et elle ne tarda pas à se trouver son propre logement, cessant ainsi que squatter chez son nouveau patron. Un petit deux-pièces dans la banlieue nord de Miami, Hialeah. Un appartement ni luxueux, ni même confortable, mais au moins était-elle chez elle et pouvait-elle enfin reprendre les rênes de son existence malmenée. Devenue une anonyme parmi les anonymes, elle ne tarda pas à nouer de bonnes relations avec son voisinage immédiat, notamment les autres mères de familles rencontrées à la sortie d'école, avec lesquelles Ivy papotait en attendant l'arrivée de sa progéniture. Elle se rendit rapidement compte que si la mixité ethnique était de mise dans ces quartiers, l'entraide dans la nécessité l'était tout autant, et le respect de la loi beaucoup moins. Si Ivy ne connaissait de la criminalité que ce que les médias en rapportait, ou ce que son quotidien lui mettait sous le nez, elle s'aperçut rapidement que son nouvel employeur était bien loin de s'en tenir aux affaires honnêtes, et que ses origines Irlandaises représentaient bien plus que de simples origines. Plus qu'un lieu de détente, le bar des McHavoy était avant tout un lieu de rencontres, d'échanges sous le manteau, où l'argent et les informations s'écoulaient de la même manière que l'alcool ; et que la façade de cet Irish Pub classieux n'était bel et bien qu'une façade. Souhaitant se tenir aussi loin que possible des affaires louches de Michael, Ivy se contentait simplement de servir les consommations en écoutant les diverses discussions d'une oreille distraite. Mais entre les informations qu'elle percevait, et ce qu'elle finissait par apprendre dans les médias, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre quels pouvaient être les véritables liens de causes à effets ; et à quel point il était judicieux de savoir jouer sur les deux tableaux. Et plus les mois passaient, plus la tentation se faisait grande de tendre le doigt vers cet engrenage dont les rouages semblaient dégueuler de profits colossaux et rapidement obtenus. Mais entre le rêve et la réalité, il y avait un fossé à franchir ; fossé que l'on franchissait plus aisément avec une claque dans le dos. Une claque qu'elle recevrait au début du mois d'Avril 2010, lorsque la presse annonça dans les faits divers l'arrestation d'un client régulier du bar, présenté comme faussaire ; et l'approche que son patron réalisa auprès d'elle. Paraissait qu'elle était une artiste dont le talent ne parvenait pas à trouver écho dans la société des gens bien sous tous rapports ? Ce n'était pas dérangeant. Certaines personnes avaient besoin de faux-papiers, et leur faussaire habituel venait de se faire pincer. Il y avait un poste à pourvoir, plutôt lucratif et pas trop risqué tant qu'on savait se faire discret. Ivy accepta donc de se lancer dans la création de faux-papiers, son patron lui refilant les tuyaux, contacts et combines pour apprendre à bien faire le job. D'abord extrêmement mal à l'aise avec l'idée, et véritablement effrayée par la perspective de se faire attraper et tout perdre à nouveau, Ivy se rendit compte qu'à l'instar de son art, le monde n'était qu'une palette de nuances où le noir et le blanc n'étaient pas si invariables et absolus. Aux yeux du monde normal, elle n'était qu'une petite serveuse sympa ; pour les flics, une source d'informations aux oreilles bien placées ; les criminels ne voyaient en elle que la fille du comptoir qui transmettait les paquets et encaissait les billets ; et pour Michael, une nouvelle poule aux œufs d'or et aux doigts de fée dont le véritable travail devait rester secret. De ce nouveau monde "underground" qu'elle fréquentait, elle avait appris à en connaître les ficelles au cours des quatre dernière années. Et c'est donc pour s'acheter une certaine tranquillité vis-à-vis des services de police qu'elle commença à jouer les indics, comme le lui avait conseillé Michael. Tant que ceux-ci avaient plus d'intérêts à vous voir en liberté qu'en prison, le monde continuait de tourner à peu près rond. Caractère : Malgré les épreuves qu'elle a traversées, Ivy n'en est pas moins restée une fille joviale, surtout depuis qu'elle s'est installée à Miami. Franche, ouverte et agréable dès le premier abord, on peut aisément dire d'elle qu'il s'agit de quelqu'un de très chaleureux et d'assez expansif. D'un tempérament très franc, elle dit ce qu'elle a à dire sans détour, de manière parfois déplaisante, et n'a pas l'habitude de se laisser marcher sur les pieds. Un trait de caractère qui s'est affreusement renforcé depuis qu'elle a provoqué la mort de son ancien compagnon de vie. Fougueuse par nature, elle a une patience extrêmement limitée, et il est recommandé de ne pas en abuser. Un aspect dont Jane sait parfaitement bien tirer profit. Entièrement dévouée au bien-être de sa fille et extrêmement protectrice vis-à-vis de Jane, elle serait prête à tout sacrifier pour la protéger. Plutôt bornée, il est très rare qu'elle démorde de ses propos et de la ligne de conduite qu'elle s'est fixée, un entêtement à la source de nombreux problèmes mais sans lequel elle se sentirait trahie par elle-même. Ce faisant, il n'est pas étonnant qu'elle accorde une certaine importance au respect de la parole donnée, même si elle a eu tendance à reléguer cette considération au second plan depuis qu'elle trempe dans les affaires. Mais au-delà de son tempérament jovial, entreprenant et ses sautes d'humeur, Ivy reste une personne relativement calme et posée qui, si elle a le bagou aisé, reste en réalité très discrète quant à sa vie privée. Elle n'est pas vraiment fêtarde - la fête étant plus pour elle une composante de son boulot qu'un véritable divertissement - et préfère largement s'aérer l'esprit en pleine nature, avec du papier et des crayons, lors des très rares moments que sa vie bien remplie daigne bien lui accorder. Informations hors jeuInterprète sur l'avatar : Ellen PageOù avez vous connu le jeu ? Par le bouche à oreille Quelles sont vos disponibilités ? Connexion quotidienne, minimum une heure par jour. Pourquoi avoir choisi ce RPG ? Pour le background, l'ancienneté et la réputation du SPD originellement et par le bouche-à-oreille, ainsi que - et surtout - par rapport à l'univers réaliste et contemporain. Souhaitez-vous que votre MJ utilise votre BG dans le jeu ? Je veux qu'on utilise tout ce qui est mentionné dans mon BG. |